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Les couleurs terre dominent ma palette. Je préconise une approche dite valoriste. En d’autres termes, pour faire ressortir les contrastes, je mets l’accent sur les ombres et la lumière plutôt que sur la couleur. Voilà sans doute pourquoi plusieurs de mes toiles sont monochromes. Mon style se caractérise par le recours aux textures organiques, tel que le sable.
La majeure partie de mes œuvres sont figuratives ou mi-figuratives. Mes sujets tantôt oniriques, tantôt réalistes. Loin de vouloir me cantonner dans un genre particulier, je propose un langage visuel axé sur ces petits détails qui racontent la beauté de l’humain et de la nature au-delà de la banalité des apparences.
En parallèle de ma pratique, j’ai mené une carrière d’enseignante de la fin des années 1980 jusqu’en juin 2020, tantôt en infographie et multimédia, tantôt en arts visuels. Cela m’a permis de confronter sans relâche mes limites, que ce soit en dessin, en peinture, mais aussi en traitement de l’image, dessin animé 2D et design graphique à l’ordinateur.
Ces dix dernières années, j’ai quelque peu négligé pinceaux et crayons au profit de la tablette graphique et de l’appareil photo. J’ai même entamé une incursion en cinéma. En m’associant avec Pierre Cavale au sein de la boîte de production Pure coïncidence, je me suis impliquée dans trois courts métrages de fiction en tant que directrice artistique. En 2016, j’ai aussi co-réalisé avec Pierre le long métrage documentaire « Le Portugal, un grand petit pays ». Ces heureuses diversions ont enrichi mon parcours d’artiste peintre d’une perspective nouvelle. Les films que j’ai produits avec Pierre ont connu un beau rayonnement au Québec et ailleurs. Nous avons été amenés à les présenter nous-mêmes en salle et à offrir à l’occasion des conférences en marge des projections.
Mon journal créatif
À l’instar du peintre Renoir, qui disait se laisser porter par le courant comme un petit bouchon de liège sur le dos de la rivière, je permets à mes plumes, pinceaux et crayons de couler le long des pages les mots et les images qui viennent à moi. Il peut en ressortir, ou non, les prémices d’un nouveau tableau, mais ce qui importe, ce sont les chemins que le cahier m’amène à prendre. Ensuite, sur le papier aquarelle ou le canevas, quand mon geste devient trop technique, je provoque des accidents similaires à ceux que je retrouve dans mes cahiers afin que, de l’aléatoire, de la bifurcation de parcours émerge quelque chose qui ressemble à la vie !
Par ces rencontres avec le public autour de projets de longue haleine menés conjointement, j’ai élargi ma perception des impacts liés à mes choix artistiques, de la même manière que je l’ai vécu à l’occasion des expositions auxquelles j’ai participé.
À présent que je réinvestis mon atelier d’artiste à temps plein, il me tarde de renouer le dialogue avec le public afin de confronter mes choix. En ce moment, c’est l’aquarelle qui m’appelle davantage, parce qu’elle me met plus à risque. Depuis plusieurs mois, à travers ce médium, je redéfinis ma palette de couleurs afin que, forte d’une solide maîtrise technique, je puisse m’oublier et donner libre cours à mon imagination. Cependant, comme à ma bonne habitude, je ne boude aucun médium. Je laisserai toujours le sujet avoir le dernier mot.